Sortie du documentaire d'Hassen Ferhani, promo 2010

Ce mercredi 24 février, "Dans ma tête un rond-point", le premier long métrage documentaire d'Hassen Ferhani, promotion 2010 du CLCF, sort en salle. A découvrir !

Fi Rassi Rond point [Dans ma tête un rond-point] sort en salle ce MERCREDI 24 FÉVRIER à Paris, Nantes, Marseille, Lyon et Hérouville St-Clair. 

Hassen Ferhani, son réalisateur, a suivi la formation Assistant réalisateur au CLCF en 2010. 

 

Dans ma tête de rond-point

 
Ce premier long-métrage documentaire a beaucoup circulé en festivals et obtenu de nombreuses récompenses :

  • GRAND PRIX / Festival "Filmer le travail" de Poitiers
  • TANIT D'OR TAHAR CHERIAA (PREMIERE OEUVRE) ET TANIT D'OR CATEGORIE DOCUMENTAIRES / 26e Journées Cinématographiques de Carthage
  • MEILLEUR DOCUMENTAIRE INTERNATIONAL / 33e Festival du film de Turin
  • GRAND PRIX DE LA COMPETITION FRANCAISE ET MENTION SPECIALE DU PRIX DU GNCR / FID Marseille
  • PRIX DOCUMENTAIRE SUR GRAND ECRAN / 35e Festival international du film d'Amiens
  • PRIX DE LA CRITIQUE et PRIX DU PUBLIC  / 30e Festival inetrnational du film de Belfort
  • GRAND PRIX / 6e Festival international du cinéma d'Alger

Hassen Ferhani est né à Alger en 1986. En 2006, il réalise son premier film, un court métrage de fiction "Les Baies d'Alger", sélectionné en compétition officielle par plusieurs festivals internationaux. En 2008, il participe à la formation d'été de la FEMIS et réalise, dans ce cadre, un court-documentaire "Le vol du 140". Il co-réalise en 2010, un film documentaire "Afric Hotel". "Tarzan, Don Quichotte et Nous", réalisé en 2013, a été présenté à Visions du Réel et au FID Marseille ainsi que dans plusieurs festivals internationaux.

DANS MA TÊTE UN ROND POINT se raconte : 
Dans le plus grand abattoir d’Alger, des hommes vivent et travaillent à huis-clos aux rythmes lancinants de leurs tâches et de leurs rêves. L’espoir, l’amertume, l’amour, le paradis et l’enfer, le football se racontent comme des mélodies de Chaabi et de Raï qui cadencent leur vie et leur monde.

 

Comment est né le projet ?
 
L'idée de filmer les abattoirs d'Alger, je la porte en moi depuis plusieurs années. Je viens d'un quartier qui n'est pas loin du quartier mythique où se trouvent les abattoirs : "Ruisseau". Un jour, je suis rentré, et j'ai été marqué par l'atmosphère, la lumière, l'ambiance sonore... J'ai eu du désir pour ce lieu, pour ce potentiel humain et cinématographique de ce lieu. Ensuite, j'en ai parlé à Narimane en 2013, et elle m'a demandé : "Tu attends quoi pour y aller ?" ALors, on est parti, sans argent. Par contre, je n'ai pas fait de repérages à proprement parler, juste une ou deux fois, pour m'imprégner. Il était important que les ouvriers me voient avec une caméra dès le départ. Nous n'étions que deux : un copain au son (Djamel Karkar) et moi à la réalisation. Je voulais montrer que notre travail à nous aussi était physique. J'ai cet intérêt pour le milieu ouvrier en Algérie. Et d'emblée, la caméra est un objet de curiosité, qui crée un lien.