Mathieu Le Berre, promo 2010, Critique cinéma

Mathieu Le Berre, promo 2010, est resté dans un univers tournant autour du cinéma comme il le souhaitait en intégrant l'école de cinéma CLCF en 2007... il est aujourd'hui critique cinéma et participe à la sortie papier d'un nouveau magazine dédié au cinéma et aux séries télévisées : Clap !

Que peux-tu dire à propos des cours dispensés, des intervenants et du matériel mis à disposition ?

Avec le recul, les cours ont été précieux. Les intervenants ne nous ont pas caché les difficultés du milieu dans lequel nous allions évoluer. Les professeurs sont présents et à l’écoute, dispensant la moindre aide demandée. Concernant les intervenants exceptionnels, ils ont toujours été de qualité : Bertrand Tavernier, Rémy Julienne, Cédric Klapisch pour ne citer qu'eux. De très belles rencontres De plus, le matériel a été facile d’accès, il fallait juste faire preuve d’organisation.

 

As-tu effectué des stages durant ta formation ? Si oui, lesquels ?

J'ai trouvé un stage de régisseur sur un long-métrage, La Conquête de Xavier Durringer avec Denis Podalydés : Une expérience extraordinaire !

 

Quel a été ton parcours après l'école de cinéma CLCF ?

Suite à mon stage sur La conquête, la prise de contact avec les équipes s’est faite facilement. J’ai travaillé sur 3 longs-métrages à la régie (La conquête, Les adieux à la reine, De l’autre côté du périph') et quelques publicités et courts-métrages. Ça n’a pas été facile, mais j’ai gardé de bons contacts avec ceux qui m'ont régulièrement fait travailler. Mais les tournages irréguliers ont eu raison de moi. J’ai donc bifurqué vers une autre voie.

 

Quel poste occupes-tu aujourd’hui ?

Aujourd’hui j’ai trouvé mon chemin. Je suis devenu critique de cinéma. Je travaille donc pour Clap !* et également pour le site Retro-HD. Je ne regrette pas un seul instant ce changement de cap.

 

Qu’est-ce que l'école de cinéma CLCF t’a apporté dans ta façon de travailler aujourd’hui ?

L'école de cinéma CLCF m’a donné un autre regard sur le cinéma. Je ne le vois plus du tout comme un cinéphile. On m’a appris à piocher dans les moindres détails architecturaux d'un décor, analyser les cadres, les mouvements de caméra, la technique en générale. En trois ans de formation, j'ai développé un œil plus précis. Dans mon travail de critique, tout cela est bénéfique. Je ne regarde plus un film, je le décrypte.

 

Quel conseil donnerais-tu aux futurs étudiants qui souhaitent intégrer l'école de cinéma CLCF ?

S'accrocher ! C'est le seul conseil valable pour les passionnés !

 

Quel souvenir gardes-tu de l'école de cinéma CLCF ?

J’en garde un bon souvenir. Sur le plan scolaire, ça été les trois meilleures années de ma vie. Quand on pénètre le matin au CLCF, c’est pour avaler des bobines de cinéma non-stop et parler de films, d’acteurs et de réalisateurs. Quel privilège ! Et cela continue encore aujourd'hui. Je regarde des films tout au long de la journée, entre les projections presse et les Festivals. Que demander de mieux. Le CLCF a été une étape importante, voire cruciale, dans mon parcours.