Johanna Dilolo, promo 2011, Réalisatrice et Eclairagiste

Après 2 années à l'école de cinéma CLCF, Johanna a obtenu le Titre d'Assistant réalisation en juin 2011. Aujourd'hui elle réalise des courts métrages, travaille sur son projet de long et est éclairagiste pour des compagnies de théâtre.

Johanna, que faisais-tu avant d’intégrer l'école de cinéma CLCF ?

Je suis arrivée au CLCF après trois ans de Lettres modernes à la faculté de Nice avec option Etude de l'image (Cinéma et sémiotique de l'image).

 

Pourquoi avoir choisi l'école de cinéma CLCF ?

A l'époque j'ai évidemment fait un comparatif de plusieurs écoles avant de faire mon choix. J'ai choisi le CLCF car à partir du moment où j'ai demandé un dossier, j'ai été directement contactée par téléphone et j'ai ainsi pu avoir très vite un contact concret avec quelqu'un et poser mes questions. J'ai eu l'impression que le personnel éducatif s'intéressait vraiment à chacun des étudiants.

 

Comment décrirais-tu l’ambiance au sein de l’école ?

Le mot qui me vient en premier est « conviviale ». Due à la taille des locaux, tout le monde croise tout le monde et les étudiants des différentes années peuvent aisément se rencontrer, discuter et s'entraider.

 

Que peux-tu dire à propos de ta formation en spécialisation Assistant-réalisation ?

Le plus enrichissant était de rencontrer des intervenants de postes différents et d'expériences différentes, avec des goûts et des références parfois complètement opposés. Cela permettait de s'ouvrir à des styles différents et à expérimenter différentes manières de travailler.

Durant les années passées au CLCF, nous étions à la transition entre la pellicule et le numérique. Nous avons pu jongler entre les deux et expérimenter des contraintes totale différentes. Cela a été très formateur.

 

Quels stages as-tu effectué durant ta formation ?

J'ai effectué un stage en Production documentaire durant ma deuxième année auprès de la société Les Films en Vrac, puis un stage en Régie lumière et son au théâtre La Comédie Saint Michel, à la fin de mon cursus.

 

Quel a été ton parcours après l'école de cinéma CLCF ?

Après le CLCF, la Comédie Saint Michel m'a tout de suite proposé un contrat de Régisseuse lumière et son, ce qui était intéressant pour moi, car tout en me permettant de subvenir à mes besoins et en travaillant au contact de metteurs en scène et de comédiens, je pouvais également participer à des tournages en tant qu'assistante réalisatrice o tant que réalisatrice.

Par ailleurs, j'ai fondé une association audiovisuelle nommée EFFET PHI avec d'anciens étudiants du CLCF. Le but est de mettre e commun notre matériel et nos compétences pour réaliser nos projets personnels en priorité ou des projets qui permettent d'acquérir de l'expérience. Nous avons à notre acti quelques courts-métrages, films institutionnels et clips musicaux.

 

Quel poste occupes-tu aujourd’hui ?

Aujourd'hui, au niveau théâtre, je travaille uniquement avec des compagnies et non plus en fixe dans un théâtre.
Mon objectif est de dégager plus de temps pour me consacrer le plus possible à la réalisation de mes projets de courts-métrages et au démarchage de mon projet de long-métrage.
Actuellement je termine le mixage son de mon dernier court-métrage, Abduction.

 

Qu’est-ce que l'école de cinéma CLCF t’a apporté dans ta façon de travailler aujourd’hui ?

Le CLCF m'a apporté une rigueur de travail et la culture de la débrouille. Plusieurs fois, j'ai été amené à travailler avec d'anciens d'autres écoles qui s'étonnaient de me voir « mettre la main à la pâte », même quand j'occupe le poste de réalisatrice. Le CLCF m'a appris à me battre et me débrouiller pour défendre et réaliser mes projets.

 

Quel conseil donnerais-tu aux futurs étudiants qui souhaitent intégrer le CLCF ?

Profitez de vos années d'étude pour toucher le plus possible au matériel, vous exercer et surtout vous forger un réseau professionnel. C'est en grande partie durant les année étudiantes que cela se joue. Regroupez-vous et forgez-vous le plus d'expérience et de connaissances possibles par le biais des stages et des tournages bénévoles.

 

Quel souvenir gardes-tu de l'école de cinéma CLCF ?

Je garde évidemment le souvenir de toutes les heures passées dans le studio à répéter et à réfléchir à nos projets de fin d'année. On avait tous à cœur de saisir la chance de po tourner auprès d'une équipe pédagogique professionnelle et disponible pour faire des courts-métrages qui rendraient le mieux possible.