L’école de cinéma à paris

L’école de cinéma à paris
J’étais au Lycée Saint-Sulpice qui faisait l'option cinéma. Puis j’ai eu un diplôme d’animateur - BAFA - avec spécialisation cinéma (je voulais transmettre aux plus jeunes ma passion). Enfin j’ai intégré le CLCF et suivi la spécialisation Assistant réalisateur.
Pour moi le cinéma est avant tout le plaisir de rêver mais aussi d’y arriver! Je me souviens d’une phrase que j’ai gardé en mémoire du directeur du CLCF de l’époque : “ Le cinéma c’est comme une pyramide, il y a très peu de place. Il faut savoir persévérer et patienter pour pouvoir monter quand un autre abandonne.”
Cette phrase m’a donné l’envie de rentrer dans cette école et d’avancer et de ne jamais abandonner!
L’enseignement était vraiment bon. J’avais un professeur passionnant, George, j’ai même le regret de ne plus le voir ! J’ai eu pas mal de professeurs de cinéma, mais lui avait compris comment me faire avancer tout en respectant ma vision ! Ce n’était pas juste un cours sur le cinéma, cela allait beaucoup plus loin. Si je pouvais le revoir aujourd’hui, je lui dirai "Merci" ! Concernant le matériel à l’époque, on avait des caméras super 16mm, un cyclo et des lumières… du bon matos.
J’ai eu la chance de faire un stage dans la société de Luc Besson “les Films du Dauphin”. Du coup, j’ai pu participer au court-métrage de Philippe de Chauveron.
Ce n’est pas facile de trouver un job dès sa sortie d’école. Je crois que le rôle d’une école de cinéma est de transmettre les connaissances pour pouvoir bien travailler. Mais hélas, les métiers du cinéma sont très prisés et il y a peu de place même avec tous les outils dans les mains. C’est un métier où il faut croire à ce qu’on fait, persévérer et surtout continuer de rêver.
Je suis réalisateur, je n’ai jamais abandonné même si cela a été difficile. J’ai travaillé au départ dans la production sur une chaine musicale “MCM”, puis je me suis lancé dans le court-métrage, dans l’institutionnel. Et comme j’étais aussi compositeur, il me paraissait évident de faire du clip, et un peu de pub.
Aujourd’hui, je viens de cofonder avec Marc Mannevy et ma femme Amandine Bargain, le “Key Festival”, un festival de court-métrage dédié aux étudiants des écoles de cinéma, du digital et de la communication. Et je pense fortement à monter une société de production cette année pour développer de nouveaux projets et de jeunes talents.
Avoir des bases qui m’ont permis de gagner du temps et d’éviter de faire certaines erreurs.