Découvrez le portrait d'Elyes Baccar_promotion 1994 !

Diplômé en 1994, Elyes Baccar dirige aujourd'hui le département de création de la société "Wonder media" en Belgique, il vient de sortir son deuxième long métrage en Tunisie et finalise le scénario de son 3ème film. En parallèle il entame une recherche sur le cinéma et la psychologie avec New York University. Portrait !

Bonjour Elyes, que faisiez-vous avant d’intégrer le CLCF ?

Avant d'entrer dans l'école de cinéma CLCF, j’étais étudiant en Science expérimentale à Tunis où j’ai eu mon bac en 1992.

 
Quel est votre retour sur les cours ? Lesquels vous ont le plus marqué ?

Les cours étaient variés et couvraient l’essentiel des métiers du cinéma. Nous avons eu la chance en plus de connaître l’époque de la pellicule. Le cours qui me plaisait le plus était "L’analyse de film" car il me permettait d’avoir accès à des lectures cinématographiques ignorées de ma part.

 

Comment était l’ambiance au sein du CLCF quand vous étiez étudiant ?

Nous avions passés quelques mois Rue du Delta puis nous avons inauguré le local actuel Quai de l'Oise.

C’était une ambiance chaleureuse. Les études étaient très sérieuses, bien approfondies et les professeurs passionnés par leur métier.

Nous avions aussi une communauté internationale très enrichissante qui m’a permis aussi de découvrir les cultures de plusieurs pays et de me faire des amis à travers le monde.

 

Quel(s) stage(s) avez-vous effectué durant votre formation ?

J’ai eu la chance de partir sur des plateaux de films professionnels tout en étant étudiant.

J’ai fait le film de Nouri Bouzid « Bezness », le film de Ridha Béhi « Les hirondelles ne meurent pas à Jérusalem » avec Jacques Perrin et Ben Gazzara et « Un été à La goulette » de Férid Boughedir. J’étais dans le département de la spécialisation assistant réalisation.

Mes cours au CLCF ainsi que les stages sur ces trois films ont constitué la base solide de ma formation.

 

Quel a été votre parcours après le CLCF ?

 Elyes Baccar

Après mes études au CLCF j’ai tout de suite commencé à travailler en tant qu’assistant réalisateur sur des films tunisiens et étrangers. J’ai eu la possibilité notamment de travailler sur « Star Wars » tourné en Tunisie.

Ensuite j’ai commencé à réaliser des spots publicitaire (en 35 mm puis en HD). J’ai réalisé mon premier court métrage « L’impasse du temps perdu »  en 1996 puis j’ai enchaîné avec 3 pièces de théâtre, et un autre court métrage «  Souviens-toi ».

En 2002 et 2004 j’ai mis en scène des opérettes musicales et en 2006 j’ai commencé ma carrière de documentaire qui a abouti à 6 documentaires courts et 4 longs documentaires de création.

En 2006 j’ai également réalisé mon 1er long métrage « Elle et Lui » et cette année j’ai sorti mon 2ème long métrage de fiction « Tunis by Night ».

Aujourd’hui je dirige le département de création de la société Wonder media en Belgique, je finalise le scénario de mon 3ème long métrage et entame une recherche sur le cinéma et la psychologie avec New York University.

 

En quoi le CLCF vous a-t- il préparé à la vie professionnelle ?

Le CLCF m’a donné mes premiers outils dans le métier de la réalisation, une base solide qui ne se démode pas. J’ai appris le fondement du métier, les règles sur lesquelles se basent toute construction cinématographique, qu’elles soient techniques ou artistiques. Pour cela, et sans exagération, le CLCF était pour moi le point de départ.

 

Si vous deviez revenir au CLCF que voudriez-vous retrouver ?

Il y avait une belle atmosphère, une lumière bien particulière, un sentiment de convivialité. Je suis né et j’ai grandi à Tunis. A Paris j’étais un étudiant étranger et le CLCF était vraiment comme mon foyer. Je voudrais retrouver ce sérieux dans les études et cette flexibilité et ouverture aux différentes cultures du monde.

 

Quels souvenirs gardez-vous du CLCF ?

Un excellent souvenir et une vraie reconnaissance à mon école qui m’a permis de démarrer dans ce métier et réaliser mon rêve de devenir réalisateur.

 

Quels conseils donneriez-vous à un futur étudiant du CLCF ?

Je conseillerais à chaque étudiant qui souhaiterait intégrer le CLCF de prendre ses cours très au sérieux, de travailler très dur sur ses bases et d'utiliser tout cet enseignement comme un tremplin pour voler de ses propres ailes une fois le cursus terminé.

Apprendre avec passion et rigueur les fondements des métiers du cinéma puis naviguer avec l’intelligence et la persistance nécessaire pour se frayer son propre chemin.