Portrait d'Arthur Sanigou sur Letudiant.fr

Arthur Sanigou, promotion 2012, a été interviewé par le site du magazine L'Etudiant dans le cadre du dossier « Débuter dans le cinéma et l'audiovisuel ». Il travaille aujourd'hui au "Petit Journal" de Canal+.

Arthur travaille au « Petit Journal » de Canal+. Il réalise le programme « Catherine et Liliane » et collabore aux sketches d’Éric et Quentin.

« En troisième année au CLCF (Conservatoire Libre du Cinéma Français), Arthur réalise un premier stage en tant qu'assistant sur le tournage du téléfilm "1, 2, 3 voleurs" pour France 2, une expérience qui lui permet de découvrir l'univers d'un tournage. Mais c'est au "Petit Journal" de Canal+, où il fait son deuxième stage, qu'il trouve sa voie. Alors qu'il n'est pas encore diplômé, la chaîne cryptée l'embauche pour travailler en tant qu'assistant d'émission au "Supplément", présenté par Maïtena Biraben.

Vrai touche-à-tout, il donne parfois un coup de main à l'équipe du "Petit Journal", notamment à Benoît Lelong qui réalise les sketches d'Éric et Quentin. Il se voit confier la réalisation de quelques épisodes du programme court "Catherine et Liliane". L'année suivante, il est officiellement rattaché au "Petit Journal" où il intègre l'équipe de tournage d'Éric et Quentin. Il réalise, monte et écrit même quelques répliques pour le fameux duo de secrétaires survoltées Catherine et Liliane. »

 

"C'est en entreprise qu'on apprend le plus"

« Après un bac STMG (Sciences et Technologies du Management et de la Gestion), il intègre directement le CLCF pour y suivre une formation d'assistant-réalisateur en 3 ans. Arthur y a appris à être débrouillard. "La formation est très pratique et nous nous exerçons à travailler avec des contraintes", explique-t-il.

Il a également appris à être polyvalent, ce qui lui a beaucoup servi dans son travail actuel. "Le CLCF m'a permis d'effectuer des stages, car si les cours sont intéressants, c'est en entreprise qu'on apprend le plus", admet Arthur, qui reconnaît que l'école est un tremplin sans lequel il serait très difficile d'intégrer ce milieu artistique. »

 

Propos recueillis par Xavier de Fournoux